Compte-rendu du débat radiophonique avec Stéphanie Guiraud-Chaumeil

Jeudi 20 avril, j’ai rendez-vous à 11 heures dans les locaux de la radio 100% avec Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi depuis 2014.

Cette dernière, très agacée par la mauvaise presse faire autour d’Albi et notamment par un article du New York Times, a souhaité me rencontrer.

C’est Laurent Batigne, journaliste de la station, qui jouera le rôle d’intermédiaire dans le but de permettre un dialogue entre madame le maire et moi.

La suite de l’article sur mon nouveau blog

3 réflexions sur “Compte-rendu du débat radiophonique avec Stéphanie Guiraud-Chaumeil

  1. Un compte-rendu conforme à l’impression de virulence entendue lors de ce débat qui de fait n’en n’a pas été un, Mme Le maire prenant soin de ne pas répondre aux questions qui fâchent (l’extension des grandes surfaces de périphérie, le nouveau projet Redeim à Lescure notamment), préférant s’en tenir à des attaques à la fois sur la personne de M. Jourdain et sur les motivations de son projet qu’elle réduit à de l’activisme partisan. En outre, son obstination à chercher à opposer M. Jourdain aux albigeois (comme s’il n’en était pas un) et aux commerçants nous livre une vision manichéenne dans laquelle celui-ci incarnerait les forces du mal : celui qui serait le responsable du ternissement de l’image de la ville. Or, ces propos, en écartant le débat, sont contreproductifs : nombreux sont les albigeois, commerçants compris (eh oui) qui sont conscients d’une surabondance des surfaces commerciales en dehors de la ville : le sujet, est qu’on le veuille ou non, éminemment politique, au sens noble du terme. Ce déni, cette vision caricaturale de ce qu’est la politique devra se traduire dans les urnes, en effet, à la lumière de ce qui ne peut plus être nié : la nuisance du tout voiture et l’étalement commercial et urbain. Nombreux sont les citoyens qui attendent un nouveau projet, une adaptation aux contraintes environnementales à venir. Ne pas y répondre serait funeste.

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  2. Je découvre tardivement l’émouvant article du New York Times et votre courageux blog.
    Je tiens à vous dire mon admiration et à vous remercier pour votre travail absolument remarquable.
    J’habite depuis dix ans l’étranger et ce que vous dépeignez, je le constate avec douleur à chaque fois que je reviens en France.
    Je n’ai pas encore tout lu du blog, et je ne sais pas si d’autres héros (car vous en êtes un) dans d’autres villes de France sont en relation avec vous.
    Ces trois dernières années j’ai vu Dijon, Bourges, Blois, Sainte Foy la Grande. Des petites villes toutes plus belles les unes que les autres mais mourantes. Les deux dernières sont tuées par leurs « centres commerciaux » immondes et bêtes. Bourges et Blois ont un « festival » qui les maintient mais ne fait pas circuler le sang commercial.
    En revanche Sainte Foy la Grande (Gironde), aimée de Montaigne, ville sublime au bord de la Dordogne, est une ville fantôme en ruines, hantée par les pigeons.
    Il lui reste son beau marché du samedi matin. C’est poignant.
    Alors surtout continuez ! Je pense qu’un jour on comprendra que nos villes et nos villages sont des merveilles à préserver, à faire vivre, qu’ils font partie du génie français et constituent des trésors sans prix. Le bio et le terroir il y a 20 ans ne signifiaient rien. La résurrection de nos chères petites villes et villages viendra un jour.
    Les « centres commerciaux » ne sont que des imitations américaines qui n’auront jamais un brin de valeur à aucun point de vue.
    Des maires dotés d’intelligence, de vision et de courage se lèveront grâce à vous.

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  3. Bonjour, je découvre seulement ce débat que vous avez fait avec la maire. J’ai rarement vu un tel niveau de mauvaise foi et de manipulation du débat… Les techniques de la maire sont tellement grossières que n’importe quelle personne sensée peut se rendre compte qu’elle est juste là pour défendre sa sacro-sainte « politique » et empêcher la discussion. Il suffit pourtant de regarder le Grand Bazar des Charlots pour voir que ces problématiques ne datent pas d’hier.

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